ANTONIO DAMASIO, LE PHYSICALISTE QUI PRÉTEND ÊTRE SPINOZISTE
Dans son livre "L'erreur de Descartes, la raison des émotions", le neurologue et psychologue Antonio Damasio, se fondant sur des bases neuronales, met en avant le rôle des émotions dans les processus cognitifs, le raisonnement et la prise de décision (étude du cas de Phineas Gage, victime d'un traumatisme cérébral). Il établit un lien entre ses travaux et la philosophie de Spinoza dans un autre de ses livres "Spinoza avait raison".
Damasio ne sait même pas ce qu'est une émotion, il ne raisonne que
dans un système binaire : positif - négatif, plaisir - déplaisir,
agréable-douleur. Evidemment c'est la seule chose que son système limbique est
capable de coder et pas les multiple nuances des rosaces et des roues comme
celle que Plutchik propose pour les décrire. Notre centre de décision n'a pas
besoin d'émotions pour agir, il dispose d'un tableau d'objectif et d'une
analyse d'opportunité, de nécessité, de facilité, de gestion temporelle (sans
parler des raccourcis et des métaprogrammes de moyens). Il est dans la gestion
et dans la négociation permanente pour atteindre multiple fins. Notre libre
arbitre est à la recherche de résultats et pas de la carotte d'un plaisir, a moins
d'être très primaire (comme Damasio voit les hommes qu'il ne distingue guère
des rats, d'ailleurs si les neuropsychologues connaissent très bien les rats,
ils connaissent peu les hommes). Les émotions constituent un système
antagoniste (même la joie) plus que contribuant à la prise de décision
rationnelle. Plusieurs phénomènes montrent que la source des émotions ne se trouve
pas dans le cerveau mais dans notre entité non physique :
a) l'EMI, très riche de nuances émotionnelles, dont l'amour universel
alors que le cerveau est à l'agonie et même encéphalogramme plat,
b) l'hypnose, un état serein quel que soit le vécu, qui ne déclenche des émotions qu'après la séance
(ce qui démontre que c'est notre inconscient-analytique qui gère et qui initie le
système émotionnel en fonction des besoins,
c) le rêve, alors que le cerveau occupé à se débarrasser de ses
toxines, est incapable de produire des rêves spontanés avec une créativité et
une intensité exceptionnelle, ne montre pas le sentiment de fatigue qui dominait lors de
l'endormissement, et présente une grande subtilité émotionnelle liée à des messages et
non à des décisions comportementales.
d) je ne cite pas mon cas
personnel inconnu des sciences.
Evidemment nos éminents neuropsychologues cognitifs sous-conscients
sont des béhavioristes, ne connaissent que les comportements physiques. Le
reste, comme ils ne savent pas l’expliquer, et bien ils le nient. Enfin toute
lésion au cerveau (sur lesquelles se fonde principalement Damasio) ne prouve
rien, car dans ce cas c'est toute la symbiose biologique/mental qui flanche, l'IRM
de même car l'émotion est une injonction au physique qui traverse l'interface
et laisse donc une trace dans le cerveau. La science dualiste reste la seule
capable d'expliciter et d'interpréter tous les états physiques et mentaux, sans
n’en écarter aucun comme font les neurosciences avec leur petit terrain de jeux
exclusivement physique.
C'est pas avec la sous
connaissance de l'humain, niveau terre plate, d'une pseudo science qui n'est
qu'une religion scientiste, que vous pourrez sauver le monde. Au contraire, elle
contribue à sa perte.
Ce livre de Damasio a été critiqué parce qu'il n'avait jamais lu Descartes mais s'était basé sur des vagues "on dits" de ses collègues monistes. Ce n'est pas sérieux !
Ce livre de Damasio a été critiqué parce qu'il n'avait jamais lu Descartes mais s'était basé sur des vagues "on dits" de ses collègues monistes. Ce n'est pas sérieux !
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