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lundi 24 septembre 2018

ANTONIO DAMASIO

ANTONIO DAMASIO, LE PHYSICALISTE QUI PRÉTEND ÊTRE SPINOZISTE

Dans son livre "L'erreur de Descartes, la raison des émotions", le neurologue et psychologue Antonio Damasio, se fondant sur des bases neuronales, met en avant le rôle des émotions dans les processus cognitifs, le raisonnement et la prise de décision (étude du cas de Phineas Gage, victime d'un traumatisme cérébral). Il établit un lien entre ses travaux et la philosophie de Spinoza dans un autre de ses livres "Spinoza avait raison".
Damasio ne sait même pas ce qu'est une émotion, il ne raisonne que dans un système binaire : positif - négatif, plaisir - déplaisir, agréable-douleur. Evidemment c'est la seule chose que son système limbique est capable de coder et pas les multiple nuances des rosaces et des roues comme celle que Plutchik propose pour les décrire. Notre centre de décision n'a pas besoin d'émotions pour agir, il dispose d'un tableau d'objectif et d'une analyse d'opportunité, de nécessité, de facilité, de gestion temporelle (sans parler des raccourcis et des métaprogrammes de moyens). Il est dans la gestion et dans la négociation permanente pour atteindre multiple fins. Notre libre arbitre est à la recherche de résultats et pas de la carotte d'un plaisir, a moins d'être très primaire (comme Damasio voit les hommes qu'il ne distingue guère des rats, d'ailleurs si les neuropsychologues connaissent très bien les rats, ils connaissent peu les hommes). Les émotions constituent un système antagoniste (même la joie) plus que contribuant à la prise de décision rationnelle. Plusieurs phénomènes montrent que la source des émotions ne se trouve pas dans le cerveau mais dans notre entité non physique :
a) l'EMI, très riche de nuances émotionnelles, dont l'amour universel alors que le cerveau est à l'agonie et même encéphalogramme plat,
b) l'hypnose, un état serein quel que soit le vécu, qui ne déclenche des émotions qu'après la séance (ce qui démontre que c'est notre inconscient-analytique qui gère et qui initie le système émotionnel en fonction des besoins,
c) le rêve, alors que le cerveau occupé à se débarrasser de ses toxines, est incapable de produire des rêves spontanés avec une créativité et une intensité exceptionnelle, ne montre pas le sentiment de fatigue qui dominait lors de l'endormissement, et présente une grande subtilité émotionnelle liée à des messages et non à des décisions comportementales.
d) je ne cite pas mon cas personnel inconnu des sciences.
Evidemment nos éminents neuropsychologues cognitifs sous-conscients sont des béhavioristes, ne connaissent que les comportements physiques. Le reste, comme ils ne savent pas l’expliquer, et bien ils le nient. Enfin toute lésion au cerveau (sur lesquelles se fonde principalement Damasio) ne prouve rien, car dans ce cas c'est toute la symbiose biologique/mental qui flanche, l'IRM de même car l'émotion est une injonction au physique qui traverse l'interface et laisse donc une trace dans le cerveau. La science dualiste reste la seule capable d'expliciter et d'interpréter tous les états physiques et mentaux, sans n’en écarter aucun comme font les neurosciences avec leur petit terrain de jeux exclusivement physique.
C'est pas avec la sous connaissance de l'humain, niveau terre plate, d'une pseudo science qui n'est qu'une religion scientiste, que vous pourrez sauver le monde. Au contraire, elle contribue à sa perte.
Ce livre de Damasio a été critiqué parce qu'il n'avait jamais lu Descartes mais s'était basé sur des vagues "on dits" de ses collègues monistes. Ce n'est pas sérieux !

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