PHILOSOPHIE OPERATIVE

Ce Blogger est dédié à la page thématique "Philosophie" du site de l'Association Française du Développement Mental Sémantique DMS

mardi 30 octobre 2018

Manifeste pour une liberté naturelle



 << Aucun homme n'a reçu de la nature, le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison.Si la nature a établi quelque autorité, c'est la puissance paternelle : mais la puissance paternelle a ses bornes ; et dans l'État de nature elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de se conduire. >>

DIDEROT

        Comme le disait déjà Montesquieu dans L'esprit des lois, il n'y a aucun mot qui ait reçu différentes significations que celui de liberté. Pour certains peuples , c'est le droit d'appliquer la charria, pour d'autres femmes être libre c'est avoir le droit de choisir leur maris, les enfants ou adolescents la définiront comme le droit de sortir et de revenir quand ils le veulent. Le sens donné à ce mot est si variable que de l'enfance à l'adulte , d'un peuple à un autre, d'un sexe à un autre, d'un pays à un autre,  d'une famille à une autre, et surtout d'un individu à un autre le mot liberté change radicalement de signification. Cela n'a rien d'étonnant eu égard à la nature du sens ( nature personnelle ) qui forme la chaire de toutes mentalités et qui est le sujet des synergies mentales. Seulement toutes ces visions ont presque toutes en commun le fait de définir la liberté dans une représentation physique et matérielle. C'est ainsi qu'on parle de circuler librement, de choisir librement son dirigeant ou son conjoint, de parler librement, etc...Ainsi toutes ces significations se forment et se sont presque toujours formé d'après des considérations physiques.Certes, l'on doit pouvoir bouger son corps, et pouvoir mener de façon physique tout ce qui nous plait et qui respecte la nature de chacun et cela est très important aussi, mais si nous cantonnons la liberté à ces formes , à la seule réalité physique nous nous condamnons à ne jamais avoir de liberté véritable. En en effet, la liberté véritable dans sa pureté nous la possédons naturellement et de façon inhérente. Elle est sans limite et sans borne ! La liberté que nous définissons à partir de la seule réalité physique est par contre très limitée et très éphémère. D'ailleurs, il n'y aucune garantie pour notre nature physique ( crainte d'être volé malgré les forces de l'ordre, peur d'être empoisonnée, peur de faire une chute, un accident etc...) La liberté que nous obtenons donc par convention dans le physique  et ce pour le corps matériel est une fausse liberté, car très limitée et peu sûre !
          Or il y a une véritable liberté , pure, naturelle et inviolable : une liberté mentale , non physique. Le mental est notre centre de commandement, nous opérons tout de  à partir de là ( la gestion et la direction du corps et tout ce qui s'y affaire ). Notre corps peut être arrêté, tué, torturé , violé, maltraité, notre argent peut être volé à tout moment, mais notre monde mental reste une forteresse inviolable, et inattaquable. Nous y sommes seul, à notre propre service dans un univers non temporel et non spatial. C'est là que se trouve la véritable liberté inaliénable sans consentement. C'est dire que même dans le cas d'une contrainte physique notre mental peut penser autre chose de ce qu'on oblige le corps physique à faire. Cela montre que les béhavioristes ont bien tort de vouloir tout mesurer par le comportement physique. On peut physiquement m'obliger à faire une chose , mais on ne peut objectivement pas changer ma pensée à propos de cette chose. Et même dans le cas d'une manipulation de mentalité, le manipulateur ne peut travailler sans ma volition ( une fonction mentale ) or  même sans ma volonté l'on peut m'obliger physiquement ( de toutes les manières possibles ) à faire ce que je ne veux pas. C'est dire que notre véritable liberté est de nature mentale. L'homme qui est libre mentalement est réellement libre, mais l'homme qui n'est libre que physiquement n'a accompli que le quart du chemin qui mène à la liberté.

lundi 15 octobre 2018

DES FANTASMES


DES FANTASMES
Il y a un principe qui veut que ce que dont nous n’avons aucune perception, n’existe pas. Ce principe n’est pas accepté par tout le monde, mais ne pas l’accepter, en affirmant qu’il peut y avoir des choses que nous ne percevons pas, ouvre la porte à tout et n’importe quoi, et ferme celle du raisonnement logique. En Effet, nous ne pouvons pas démontrer la non existence d’une chose car si nous avons la perception de son absence, nous n’avons pas la perception de sa non existence. Nous pouvons ainsi croire en l’existence des licornes roses, de Dieu, de Satan, de leurs anges, du paradis et de l’enfer, des plans cosmiques, des énergies invisibles, d’une conscience collective, et des OVNI. Croire ne prouve pas plus que ne pas croire. Cependant, si des croyances sont incohérentes avec ce que nous percevons par ailleurs, et en déduisons dans une chaîne logique raisonnable et dûment éprouvée, ou prennent la forme d’un imaginaire anthropomorphique ou délirant, ce sont des fantasmes. Un fantasme ne prouve pas l’inexistence de la chose qu’il veut représenter, il prouve seulement que cette conception est fausse, et que le croyant doit revoir sa copie. Si par contre nous trouvons une explication logique à un phénomène et que cette explication contredit une existence, comme par exemple l’expérience de mort imminente contredit l’émergence de la conscience d’un cerveau, qui dans un état de déconfiture proche de la mort clinique se trouve dans une phase végétative, ne peut pas produire, la non existence de cette chose, comme celle d’un cerveau qui ferait tout, est démontrée avec une assurance suffisante. Ces quelques petites règles permettent d’étendre la cohérence de nos conceptions des choses, sinon autant renoncer de suite à comprendre l’univers qui nous entoure et ce que nous sommes.
En ce qui concerne l’origine des choses, les lois et les principes, qui gouvernent et nous expliquent les phénomènes qui nous sont familiers, sont tout indiqués pour en être les causes, sans que nous n’ayons à chercher plus loin des fantasmes, même si nous ne possédons pas encore l’intelligibilité des mécanismes et des implications créatrices des origines et des fins contenus dans ces lois universelles permanentes.

lundi 24 septembre 2018

UN QUALE, DES QUALIA

NOS QUALIA

Un quale est un percept mental d'expérience consciente pure. L'existence et la nature des qualia sont l'un des débats les plus importants de la philosophie de l'esprit, car ils constituent une réfutation de la théorie physicaliste.

Un quale rouge n'existe pas, personne n'a jamais affirmé avoir éprouvé un quale rouge pur. Et même si c'était le cas, cette personne serait dans l'erreur car se serait oublier qu'un quale s'accompagne nécessairement de conscience qui le révèle, et la conscience n'est pas rouge, elle est d'une autre nature que les couleurs. L'inverse est aussi vrai : toute expérience consciente révèle un quale car nous nous ne pouvons pas éprouver la conscience de rien, d'une absolue absence. Dans l'hypothèse extrême de l'expérience d'une vacuité pure, il resterait de la conscience révélant sa propre qualité, et ce serait encore un quale, un quale de conscience pure. Conscience et quale sont donc intimement liés, ils ne peuvent exister l'un sans l'autre. L'une est un contenant révélateur de l'autre qui est son contenu. De ce fait, nier l'un (le quale) implique la négation de l'autre (la conscience).
La conscience d'un quale est un fait mental ineffable, car nous ne pouvons pas communiquer la réalité de nos états mentaux. Les physicalistes ne reconnaissent que les faits physiques, et les dualistes qui reconnaissent également la réalité des faits mentaux leur reprochent de nier l'existence de la moitié mentale de l'univers. Si nous pouvons dire les propriétés de nos faits mentaux, nos dires sont subjectifs et donc faillibles. Cependant, nous appartenons tous à la même espèce humaine, et par empathie nous reconnaissons à l'autre humain vivant la même capacité de conscience et de penser, de vivre du sens, nous estimons qu'il est doué des mêmes capacités que les nôtres. Et même si nous ne pouvons pas physiquement prouver que l'autre qui nous parle n'est pas un zombie inconscient et vide de quale, c'est une évidence partagée par tous (un autre quale). Dire que l'autre est un zombie, que tous les autres sont des zombies, serait dire que tous les autres sont des sous-hommes et que nous sommes le seul homme sur cette planète. Le bon sens n'est certes pas partagé par tous, mais celui là, qui affirmerait cela, pourrait faire l'objet d'un examen psychiatrique, qui révélerait sans nul doute, qu'il souffre d'une pathologie mentale grave, qu'il est irresponsable de ses actes et de ses dires, et que son dire ne peut être pris en considération par la société humaine, ni par la science. Les zombies n'existent pas. Ce qui n'existe pas ne peut étayer un démonstration par l'absurde quoique elle veuille prouver. La conscience existe donc comme une capacité mentale humaine, reconnue par le premier article de la Déclaration des droits de 1948, et donc les qualia existent bien, même si la science est actuellement en peine de le prouver, et que de multiples théories contradictoires se répandent semant la confusion dans les esprits. Les sciences sociales sont jeunes encore, et nous savons que la science est volage. Le passé nous a démontré que ce qu'elle nie un jour, elle pourra l'affirmer plus tard avec plus de force encore.

ANTONIO DAMASIO

ANTONIO DAMASIO, LE PHYSICALISTE QUI PRÉTEND ÊTRE SPINOZISTE

Dans son livre "L'erreur de Descartes, la raison des émotions", le neurologue et psychologue Antonio Damasio, se fondant sur des bases neuronales, met en avant le rôle des émotions dans les processus cognitifs, le raisonnement et la prise de décision (étude du cas de Phineas Gage, victime d'un traumatisme cérébral). Il établit un lien entre ses travaux et la philosophie de Spinoza dans un autre de ses livres "Spinoza avait raison".
Damasio ne sait même pas ce qu'est une émotion, il ne raisonne que dans un système binaire : positif - négatif, plaisir - déplaisir, agréable-douleur. Evidemment c'est la seule chose que son système limbique est capable de coder et pas les multiple nuances des rosaces et des roues comme celle que Plutchik propose pour les décrire. Notre centre de décision n'a pas besoin d'émotions pour agir, il dispose d'un tableau d'objectif et d'une analyse d'opportunité, de nécessité, de facilité, de gestion temporelle (sans parler des raccourcis et des métaprogrammes de moyens). Il est dans la gestion et dans la négociation permanente pour atteindre multiple fins. Notre libre arbitre est à la recherche de résultats et pas de la carotte d'un plaisir, a moins d'être très primaire (comme Damasio voit les hommes qu'il ne distingue guère des rats, d'ailleurs si les neuropsychologues connaissent très bien les rats, ils connaissent peu les hommes). Les émotions constituent un système antagoniste (même la joie) plus que contribuant à la prise de décision rationnelle. Plusieurs phénomènes montrent que la source des émotions ne se trouve pas dans le cerveau mais dans notre entité non physique :
a) l'EMI, très riche de nuances émotionnelles, dont l'amour universel alors que le cerveau est à l'agonie et même encéphalogramme plat,
b) l'hypnose, un état serein quel que soit le vécu, qui ne déclenche des émotions qu'après la séance (ce qui démontre que c'est notre inconscient-analytique qui gère et qui initie le système émotionnel en fonction des besoins,
c) le rêve, alors que le cerveau occupé à se débarrasser de ses toxines, est incapable de produire des rêves spontanés avec une créativité et une intensité exceptionnelle, ne montre pas le sentiment de fatigue qui dominait lors de l'endormissement, et présente une grande subtilité émotionnelle liée à des messages et non à des décisions comportementales.
d) je ne cite pas mon cas personnel inconnu des sciences.
Evidemment nos éminents neuropsychologues cognitifs sous-conscients sont des béhavioristes, ne connaissent que les comportements physiques. Le reste, comme ils ne savent pas l’expliquer, et bien ils le nient. Enfin toute lésion au cerveau (sur lesquelles se fonde principalement Damasio) ne prouve rien, car dans ce cas c'est toute la symbiose biologique/mental qui flanche, l'IRM de même car l'émotion est une injonction au physique qui traverse l'interface et laisse donc une trace dans le cerveau. La science dualiste reste la seule capable d'expliciter et d'interpréter tous les états physiques et mentaux, sans n’en écarter aucun comme font les neurosciences avec leur petit terrain de jeux exclusivement physique.
C'est pas avec la sous connaissance de l'humain, niveau terre plate, d'une pseudo science qui n'est qu'une religion scientiste, que vous pourrez sauver le monde. Au contraire, elle contribue à sa perte.
Ce livre de Damasio a été critiqué parce qu'il n'avait jamais lu Descartes mais s'était basé sur des vagues "on dits" de ses collègues monistes. Ce n'est pas sérieux !

DANIEL DENNETT

LES INCOHÉRENCES ET LES DÉLIRES D'UN PHYSICALISTE

Daniel Dennett dans l'une des thèses principales de son livre "la conscience expliquée" prétend que les sensations intimes de perception n'existent pas. En niant ses perceptions intimes, Daniel Dennett affirme qu'il est un zombie, vide de perceptions mentales pures. Certes, il n'est pas vraiment un zombie, il est seulement sous-conscient de son être, ou simplement de mauvaise foi. S'il était un zombie il ne pourrait pas bâtir subjectivement des théories délirantes contradictoires à la réalité de ce qu'il éprouve.
Selon certains philosophes, notamment John Searle la présentation que donne Dennett de phénomènes comme la conscience ou le libre arbitre exclut les propriétés déterminantes de ces notions, telles que la subjectivité ou l'aspect qualitatif des expériences conscientes. Il perdrait ainsi son temps à parler de robots et de biologie évolutionniste là où il devrait plutôt aborder le problème difficile de la conscience. Pour Searle, Dennett s'intéresse à autre chose que de ce dont il dit traiter lorsqu'il théorise sur la conscience ou le libre arbitre :
« Des différents livres qui sont discutés, le livre de Dennett (La conscience expliquée) est unique, en ce qu'il ne fait aucune contribution au problème de la conscience, mais nie plutôt, d'emblée, l'existence d'un tel problème. Dennett, comme disait Kierkegaard dans un autre contexte, garde les formes, tout en leur ôtant le sens. Il garde le vocabulaire de la conscience, tout en niant son existence. »

Dennett est clairement un matérialiste et avec cette position de principe, cette prémisse, que tout est physique, ne peut pas prétendre démontrer ensuite sa prémisse, que ce qui n’est pas physique, comme la conscience, n’existe pas.


samedi 22 septembre 2018

IMAGE THÉMATIQUE

IMAGE THÉMATIQUE


PRÉSENTATION DU BLOGGER PHILOSOPHIE OPÉRATIVE


PRÉSENTATION

Le Blogger Philosophie opérative est un espace interactif de l'Association Française du Développement Mental Sémantique dont le logo se trouve en tête des pages. Ce club, ouvert au public, se veut être un lieu de proposition, de discussion et d'élaboration de projets dans une démarche générale visant à l'évolution mentale des hommes, condition préalable à toute évolution politique, économique et sociale, d'être dans la pratique plutôt que dans la spéculation intellectuelle, et de se contenter de faire avancer les choses du mieux que nous pouvons. Les pages sont donc destinées à des recherches et la mise au point de documents à présenter ailleurs. Enfin, compte tenu de la position résolument dualiste de l'enseignement DMS, il n'est pas question d'accepter la contradiction de matérialistes, nous ne sommes pas là pour convaincre ceux qui refusent obstinément de l'être et préfèrent servir le système en place. S'il s'en présentait par inadvertance, ils seraient immédiatement exclus du club. 

ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU BLOG

La page d'accueil comprend une suite d'articles, les autres pages un seul article. La liste et les liens des pages se trouvent dans le bandeau vertical droit. Vous pouvez commenter ou écrire dans ces articles. Pour écrire dans un article vous devez le modifier en cliquant sur le crayon orange qui se trouve sous l'article auquel vous avez accédé par afficher le blog en haut à gauche de l'espace d'administration du site. Une fenêtre s'ouvre alors avec des outils de rédaction comparables à ceux que l'on trouve dans Word office et l'article à modifier. Vous pouvez choisir la police, insérer des images et des liens. Enfin choisissez un des dix libellés disponibles dans le cadre (Paramètres des articles) en haut à droite afin de le ranger dans une catégorie. Quand vous avez terminé n'oubliez pas de mettre à jour en cliquant dans le rectangle orange en haut à droite. Dans la rubrique toutes les pages vous avez aussi sous leur titre la possibilité de visualiser et de modifier la page. Quant-aux commentaires, ils se trouvent sous les articles. N'oubliez pas de publier en cliquant dans le rectangle bleu inférieur sinon votre commentaire risque fort d'être perdu quand vous quittez le Blogger.
La technique est beaucoup plus simple que ce que l'on trouve dans les sites à construire chez les hébergeurs, il faut cependant souvent réactualiser les pages comme dans Facebook pour voir les dernières informations. 

 REGLEMENT

Ce blog a été paramétré pour fonctionner comme Wikipédia en écriture collaborative, ce qui signifie que vous pouvez ajouter, corriger et effacer tous les articles de ce blog. Nous vous demandons un peu de respect pour le travail des autres auteurs, n'intervenez pas dans les œuvres personnelles d'un auteur sur sa page, et surtout évitez de supprimer par erreur de manipulation des paragraphes et des articles entiers avant de savoir bien maîtriser la technique d'écriture du blog, comme cela m'est déjà arrivé au début de mon apprentissage, ce serait dommage. 
En principe les articles eux-mêmes sont destinés à présenter la rédaction d'un projet définitif dans les différents domaines abordés par les pages du blog. Ne vous souciez pas trop de la présentation car c'est en essayant de la corriger que l'on fait en général des erreurs, la forme définitive des textes pourra toujours être corrigée rapidement par un gestionnaire expérimenté du blog.
Les commentaires sont destinés à la discussion des projets entre les membres et c'est principalement à partir de ces données que par copié collé de fragments, synthèse ou résumé des débats que les articles trouveront leur rédaction définitive. Il n'est pas nécessaire de vous rappeler que la courtoisie est recommandée dans ces commentaires.

PAGES

Au delà du premier article explicatif du fonctionnement et des rôles des pages, la page d'accueil est destinée à recevoir les articles et les commentaires des membres actifs de l'Association Française de DMS. Les autres pages sont celles de projets menés par l'association, elles ne comprennent qu'un seul article. Pour publier leurs articles dans la page d'accueil les membres devront faire une demande pour devenir auteurs du Blogger auprès des administrateurs. Ces articles sont rangés automatiquement par date et catégorie. Les pages de projets pourront s'enrichir comme bon nous semble. Ce Blogger est public, c'est aussi une vitrine pour l'association.